IA Hypertension

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Octobre 2025 – Toutes les modalités de l’IA (deep learning, IA générative, IA agentique) utilisées pour améliorer la prise en charge de l’HTA par le Pr X Girerd, pionnier en France sur ce sujet. Son diaporama réalisé en octobre 2025 « Imaginons la prise en charge de l’hypertension dans 10 ans » est disponible.

IA et Hypertension. Pr Xavier Girerd octobre 2025

Description des usages de l’IA dans l’hypertension artérielle – Pr Xavier Girerd

Mai 2025. Création par Qualit.ai et la FRHTA du premier jumeau numérique en Hypertension. Il permet le dépistage de l’hypertension artérielle.

Avec la création de son « avatar numérique hypertension », l’utilisateur :

Connaître son chiffre de l’âge de ses artères.

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Jumeau Numérique en Hypertension

Le premier jumeau numérique en Hypertension : « L’âge de ses artères » permet le dépistage de l’HTA.

La société Qualit.ai en collaboration avec la Fondation de Recherche en Hypertension a créé le premier jumeau numérique médical favorisant le dépistage de l’hypertension artérielle appelé « L’âge de mes artères ».

 

Ce jumeau numérique médical permet d’estimer l’âge des artères en temps réel d’un sujet sans avoir à mesurer directement ce paramètre par la réalisation d’une mesure de la Pulse Wave Velocity (paramètre reflétant la distensibilité artérielle).

 

Ce jumeau numérique est créée à  partir des équations validées de calcul du risque cardiovasculaire utilisées par le calculateur QRISK3 mis au point sur une cohorte d’un millions de sujets habitants au Royaume-Unis. Il nécessite la connaissance d’une dizaine de paramètres individuels de biométrie et de biologie.

 

Pour permettre le calcul il est nécessaire de disposer des chiffres de pression artérielle systolique (au moins 2 pour augmenter la performance de l’outil). L’âge des artères est directement corrélé à la valeur de la distensibilité et à la valeur de la vitesse de propagation de l’onde de pouls (Pulse Wave Velocity) et ces paramètres sont très sensibles aux valeurs instantanées de la pression artérielle systolique (SYS).

 

Ainsi le dépistage de l’hypertension artérielle est réalisé pour permettre la création du jumeau numérique de :l’âge des artères ».

 

Le calcul de l’âge des artères est très intéressant à réaliser dans le cadre d’une action de dépistage de l’hypertension artérielle car il permet de faire comprendre à un sujet les conséquences directe de l’HTA sur sa santé cardiovasculaire.

Mise au point d’une IA agentique HTA disponible en 2026 qui permettra d’enseigner les bilans et les traitements anti-hypertenseur dans un objectif de médecine de précision.

Une « IA agentique » est un outil numérique qui a la capacité non seulement de transformer des données en connaissances, comme le fait l’IA générative, mais également de convertir ces connaissances en actions. L’IA agentique fonctionne grâce à des Agents IA autonomes conçus pour accomplir des tâches en interprétant un contexte, en prenant des décisions et en exécutant des actions adaptées à des objectifs prédéfinis. En comblant le vide entre la programmation statique et l’adaptabilité dynamique, l’IA agentique permet la réalisation de flux de travail complexes. Cette capacité d’agir sans nécessairement une intervention humaine constante est l’évolution apportée par l’IA agentique. Ce nouvel outil  qui associe la conscience du contexte, les capacités de prise de décision et l’adaptabilité pour gérer des tâches complexes avec un minimum d’intervention humaine va constituer une évolution importante dans les usages de<span;> l’intelligence artificielle en santé.Selon le Pr Xavier Girerd, Hypertensiologue à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière (Paris), Professeur à Sorbonne Université Médecine (Paris) et Président de la Fondation de Recherche sur l’HTA, la mise au point de l’IA agentique Hypertension va jouer un rôle clé dans les futurs parcours de formation des spécialistes en Hypertension. Il permettra d’agir comme des « assistants numériques experts » capable d’analyser des cas cliniques simples ou complexes et surtout de concevoir et d’interprèter des bilans  étiologiques pour toutes les situations cliniques usuelles ou exceptionnelles. L’agent IA « bilan Hypertension  » sera conçu comme un outil de la formation universitaire initiale ou continue des professionnels de santé voulant se spécialiser en cardiologie préventive et particulièrement en Hypertensologie. D’autres agent IA Hypertension devraient être développés notamment dans le cadre de la médecine de précision en Hypertension. Il peut être imaginé :Un agent IA pour aider à analyser de grandes quantités de données de mesures de pression artérielle (mesures cuffless). Un agent IA pour personnaliser les traitements (conseil sur le meilleur choix en terme d’efficacité/tolérance des médicaments antihypertenseurs). 

Un agent IA pour améliorer le suivi et l’observance et gérer les aléas de la prescription au cours d’une maladie chronique.

En résumé, les agents IA n’auront pas la performance du médecin expert pour la priseencharge de l’HTA, mais elle devrait prendre une place importante pour la formation des professionnels de santé.

Ces agents IA Hypertension seront disponibles au premier semestre 2026.

Usages de l’IA en cardiologie et hypertension artérielle en 2025 : nouveaux outils à connaître

Le Pr Xavier Girerd, est un expert en cardiologie préventive et en hypertension artérielle. Il est un pionnier en France pour la conception d’outils numériques qui utilisent l’IA. Toutes les nouveautés sur ce sujet qui combine recherche, médecine et numérique dans un vidéo live réalisée au congrès CNCH à Paris en novembre 2024.

L’intelligence artificielle (IA) est actuellement déjà utilisée pour favoriser le dépistage de l’hypertension artérielle.

Le Pr Girerd  a déclaré « je suis un vieux dans l’hypertension artérielle mais un vieux qui essaie d’imaginer comment on va soigner les gens dans 10 ans, c’est ça qui m’amuse, et il y a 10 ans avec quelques collègues on s’est réunis à la Fondation Hypertension pour se dire c’est quoi l’avenir de l’hypertension ? Est-ce que c’est les médicaments, et on a dit c’est le numérique, le numérique va changer beaucoup de choses dans la prise en charge des patients et je suis très heureux aujourd’hui grâce à cette invitation de pouvoir montrer trois réalisations : on va faire des rapides démonstrations dans trois secteurs de l’action de l’hypertension. Est-ce que vous êtes d’accord avec cette façon de faire ? Alors la première chose c’est le dépistage. Le dépistage d’hypertension tout le monde sait faire, il suffit d’avoir un tensiomètre, de dire aux gens mesurez votre tension, mais quand on fait des actions de dépistage on se rend compte qu’il y a que 30 % des gens qui viennent. Pourquoi ils ne viennent pas ? Parce que globalement ils ne veulent pas, on dit gentiment qu’ils s’en foutent, ou ils veulent pas être malade aussi, ils veulent pas passer et il ne comprennent pas que c’est pour éviter d’être malade qu’on fait de la prévention, c’est notre travail en  cardiologie préventive. Un usage de l’IA est de permettre le calcul de  « l’âge des artères » avec des calculateurs de risque, le meilleur est le QRISK3 mis au point par l’université d’Oxford. Le QRISK3 que lon yrouve en accès gratuit sur Internet est pour moi bien meilleur que le Score 2 proposé par l’ESC mais qui est aujourd’hui dépassé car le SCORE2 ne prends pas en compte les nouveaux facteurs de risque comme la fonction rénale, la migraine ou la dysfonction érectile. Si l’âge vasculaire calculé par le QRISK3 est supérieur de plus de 10 ans par rapport à  son âge civil, il est proposé de prendre une photo le visage du patiente de réaliser le vieillissement du visage en quelques secondes grace à l’IA.  On montre ainsi au sujet quel sera son visage dans 10 ans ! Cette photo déclenche  habituellement une forte  motivation pour mettre en route des actions de prévention pour prendre en charge les facteurs de risque cardio-vasculaire en particulier l’hypertension artérielle qui est un très important déterminant de l’âge des artères. Il faut en effet savoir qu’il est facile d’obtenir un âge des artères de plus de 10 ans  que l’âge civil : si vous êtes hypertendu, que vous avez du cholestérol, que vous fumez, vous avez facilement vos artères qui ont 10 ans de plus que votre âge civil. Cette méthode de motiva été testè au cours dactions de prévention menées au cours de l’année 2024.un autre usage de l’IA à été d’intégrer dans l’application suiviHTA un utilitaire permettant le transfert  de façon très simplifié des chiffres de la tension artérielle SYS et DIA obtenues lors de l’usage d’un tensiomètre électronique non connecté. Lorsque l’on effectue une ,mesure de la pression artérielle.ou une automesure, selon la  règle des 3 avec un tensiomètre automatique., la prise en photo de l’écran permet de transférer directement les valeurs SYS et DIA avec un pourcentage de réussite de plus de 99%. Cest grace à l’analyse en IA d’une base de données d’images comprenant plus de 10000 photos d’écrans de tensiomètres avec de véritables valeurs de la pression artérielle que cette performance technologique a pu être obtenue. On peut donc aujourd’hui rendre connecté n’importe quel tensiomètre automatique en utilisant l’application

suiviHTA.

Un autre usage de l’IA en hypertension est dans les tensiomètres « cuffless » c’est-à-dire sans brassard. Bien qu’en 2024 certains experts en Europe et aux États-Unis ne recommandent pas encore ces tensiomètres pour la prise en charge de l’hypertension, les décisions officielles devraient changer très vite maintenant. Les éléments importants sont que du fait que le brassard ne se gonfle pas, il est possible de réaliser des milliers de mesures chez un individu indépendamment de sa volonté. Cette méthode permet au medecin de connaître enfin les véritables pression artérielle au repos en particulier pendant le sommeil du sujet. Selon le Pr Girerd, cardiologue, les tensiometres cuffless vont rapidement remplacer les tensiomètres automatiques sur 24 heures qui permettaient d’effectuer une MAPA, ça la remplace déjà dans beaucoup de pays. Toutes ces données sont analysées en IA avec tellement de données maintenant qu’il y a une évolution extrêmement rapide et je crois que vous revenez de l’AHA et vous pourriez nous dire ce que vous avez vu sur les stands ?

WA : Oui justement j’ai été impressionné sur plein de stands de start-up, notamment asiatiques, de plein d’outils qui vous disent validés mais avec des validations sur un nombre de patients qui était très faible, une centaine de patients, soit sous forme d’anneau : la bague. On vous montre les 10 bagues possibles pour que ça puisse correspondre à votre doigt avec des abonnements etc, soit sous forme d’un patch tout simplement, soit bien sûr le bracelet, le fameux bracelet.

XG : Alors justement, il y a une telle foison d’appareils qu’aujourd’hui quand même le message : 98 % de ces appareils sont encore dans la catégorie du gadget, donc il ne faut pas les conseiller aux patients. Il n’y en a qu’un qui n’est pas dans la catégorie du gadget, celui qui a été au tout début de l’histoire du cuffless, c’est le bracelet Suisse Aktiia. On peut se dire mais comment font-ils pour rester en avance ? Pour une raison industrielle. Ils possède tous les brevets et progressivement ils sont en train de céder des brevets à certains industriels. Donc il faut rester très à l’écoute, très vigilant aujourd’hui sans faire de publicité particulière, mais si vous voulez les conseiller c’est 250 € le bracelet, on peut pas le conseiller aux patients, mais les choses vont aller très vite et ça c’est vraiment l’IA au quotidien. Aujourd’hui, ils ont vendu 80 000 bracelets déjà, en 2 ans ou 4 ans. Donc c’est le quotidien de l’IA dans l’hypertension.

WA : Je vous remercie énormément, vous nous avez montré des choses aussi simples que utiliser l’application suiviHTA donc si vous ne l’avez pas téléchargé, téléchargez-la et conseillez-la à vos patients. Vous allez pouvoir avoir vos mesures sans obligatoirement avoir des appareils chers et coûteux. Et puis vous nous avez fait rêver, on met un rêve qui va devenir réalité très vite et je suis impatient. Effectivement, je suis persuadé que vous appliquez très bien la prévention et je souhaite qu’une chose c’est qu’on puisse se revoir dans 10 ans et qu’on pourra rediscuter de tout ça.

L’outil ORFAN utilise l’IA et permet d’évaluer le risque cardiovasculaire avec plus de précision que les scores traditionnels

La publication en juin 2024 dans The Lancet de l’évaluation du risque par l’utilisation de l’IA a été faite par le suivi de la cohorte Oxford Risk Factors And Noninvasive imaging (ORFAN). Cette étude de cohorte longitudinale multicentrique a porté sur 40 091 patients consécutifs ayant réalisé un coroscanner, cliniquement indiqué par des médecins hospitaliers britanniques. 81 % des sujets n’avaient pas de sténose coronaire significative mais 66 % des événements coronaires et 64 % des morts d’origine cardiaque sont sur- venus chez ces patients. Pour prédire la survenue de ces événements, il a été comparé l’usage d’un calculateur de risque traditionnel (QRISK3) de la classification CAD-RADS 2.0 et de l’indice d’atténuation de la graisse périvasculaire (FAI). La grande nouveauté de ce travail a été la mise au point d’un algorithme de prédiction du risque cardiaque amélioré par l’IA, qui intègre le score FAI en plus des mesures de la plaque coronaire et des facteurs de risque cliniques. Le principal résultat de l’étude est de démontrer que le AI-Risk est positivement associé à la mortalité cardiaque et aux événements coronaires, en particulier chez les patients sans sténose coronaire significative sur le coroscanner.

Il s’ouvre donc une aire nouvelle dans la médecine de prévention qui va être celle du calcul du risque CV utilisant L’IA-Risk. Le SCORE 2 proposé par l’ESC depuis 20 ans est certainement en fin de carrière

.

 

X Girerd – Réalités Cardiologiques – n° 395 Novembre 2024 – en lire plus sur la publication ORFAN

Usage de l’intelligence Artificielle pour l’hypertension artérielle: projets réalisés par la Fondation Hypertension depuis 2015

L’Intelligence Artificielle (IA) a déjà trouvé une place en médecine et en cardiologie pour faciliter certains diagnostics ou participer à l’interprétation de l’imagerie cardio-vasculaire . Bien évidemment l’Hypertension Artérielle n’a pas été exclue de ces évolutions. La Fondation de Recherche sur l’Hypertension a en 2015 commencer à financer des projets de recherche afin de donner une place aux outils numériques pour aider à la prise en charge des patients hypertendus.

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La première réalisation a été de  mettre en place un site sur internet pour permettre à des médecins généralistes d’obtenir une téléexpertise concernant la prise en charge thérapeutique des hypertendus difficiles. Les enseignements très positifs de ce projet ont conduit à engager la Fondation vers d’autres projets de téléexpertise. Aujourd’hui des experts médecins de la Fondation animent le premier réseau national Téléexpertise HTA sur OMNIDOC qui utilise les outils les plus évolués de la e-santé. Pour apporter une aide dans la rédaction des réponses données par les médecins experts, Il sera utilisé  prochainement une l’IA conversationnelle.

 

suivi hta nouvelle versionLa deuxième réalisation a été la création de plusieurs applications santé ayant l’objectif d’aider les patients à utiliser un tensiomètre afin de réaliser correctement l’Automesure sur 3 jours ou l’Autotest de la tension. Progressivement des outils de l’IA ont été inclus dans les applications depistHTA et suiviHTA afin de permettre la rédaction de « conseils » parfaitement personnalisés.

 

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La troisième réalisation a été la création de l’utilitaire Réponse Hypertension. Cet utilitaire est accessible gratuitement à tous les usagers du site frhta.org

Il rédige des réponses en Français à toutes questions concernant l’HTA en particulier sur son diagnostic, ses causes et ses traitements. Réponse Hypertension qui rédige des réponses en étant connecté à chatGPT4, a comme singularité d’écrire ses textes à partir des informations contenues uniquement sur le site frhta.org.

Questions/Réponses pour l’Hypertension : une réponse rédigée par chatGPT4 à partir uniquement des informations médicales validées du site frhta.org

Les réponses ne constituent pas un avis médical. La Fondation Hypertension décline toute responsabilité médicale sur l’utilisation de l’utilitaire Question /réponses en HTA . Cet utilitaire est destiné à l’information d’un professionnel de santé. L’utilitaire « Réponse Hypertension » ne répond pas à la réglementation d’une téléconsultation ou d’une téléexpertise selon les normes édictées en France par la HAS.

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Implications cliniques de l’IA : Mesure de la pression artérielle

Les algorithmes d’IA sont utilisés depuis de nombreuses années pour améliorer la précision de la mesure de la PA avec les tensiomètres oscillométriques automatiques, et de nombreuses études évaluant les performances de ces algorithmes ont été publiées. Dans plusieurs études cliniques, des études sur les formes d’ondes auscultatoires ont été publiées, principalement pour la mesure de la pression artérielle à l’aide d’un brassard. Certaines applications pour smartphone contiennent un algorithme d’analyse de la forme de l’onde du signal oscillométrique. Les tensiomètres cuffless proposent une mesure de la pression artérielle basée sur le temps de transit de l’onde de pouls (Pulse Transit Time) et le temps d’arrivée de l’onde de pouls (Pulse Arrival Time). Le signal enregistré et analysé est acquis par le capteur optique d’un photopléthysmogrammes (PPG). La méthode PPG détecte les changements de volume sanguin dans les tissus, en particulier dans les petits vaisseaux (réseau microvasculaire). La photopléthysmographie est parfaitement non invasive et n’impose pas la compression des vaisseaux. Le capteur PPG détecte les changements dans la quantité de lumière transmise ou réfléchie et génère une forme d’onde PPG. Le volume et la dilatation des artères sont liés à la forme de l’onde PPG.

Le signal et les données collectés sont analysées en IA (Machine Learning) afin d’obtenir l’estimation de la pression systolique (SYS) et de la pression diastolique (DIA) à partir du signal optique. Plusieurs études cliniques ont montré la conformité de ces l’analyse de ces estimations algorithmiques par rapport aux valeurs de pression artérielle obtenues par les méthodes de référence (clinique et même intra-artérielle). Toutes ces technologies sont actuellement embarquées sur des objets connectés : bracelet, montre, bague, capteur smartphone. Les dernières validations montrent que les mesures de la pression artérielle ne nécessitent plus un étalonnage par rapport aux méthodes de référence. V

Ces méthodes cuffless vont permettre d’évaluer la pression artérielle chez un sujet pendant son sommeil sans provoquer un réveil lié au gonflement du brassard de compression. Ainsi il est probable que de nouveaux paramètres pour le diagnostic et la surveillance des patients hypertendus émergent dans les décennies à venir. L’usage de ces méthodes cuffless pour le diagnostic et le suivi des patients n’est pas en 2024 admis par les experts de l’hypertension artérielle.

 

Pour le Pr Xavier Girerd, les raisons ne sont pas liées à leur absence de validation métrologique (ces techniques sont aujourd’hui validées), mais plutôt sur l’absence de preuve de l’intérêts pour la santé de l’individu ou de bénéfice pour la population en relation avec l’usage de ces objets connectés. Il faudra aussi comparer le bénéfice, ou la neutralité, de l’usage de ces objets connectés mesurant la pression artérielle par rapport aux méthodes traditionnelles concernant le bilan énergétique total et l’empreinte carbone des objets connectés.

 

Actuellement la méthode cuffless, et les objets connectés qui la contienne, n’est pas en mesure faute de preuve solide, de remplacer les méthodes de mesures traditionnelles (auscultatoire ou oscillométrique). Pour le Pr Xavier Girerd, des études de morbi-mortalité sont à réaliser afin de convaincre les experts indépendants de recommander des objets connectés contenant la méthode cuffless. Ces études devront démontrer que les sujets/utilisateurs ont un meilleur pronostic cardio-vasculaire que les « non utilisateurs ».

Implications cliniques de l’IA : futurs parcours de soin pour l’hypertendu

L’IA participe à réinventer le parcours de soin de l’hypertendu.

 

Elle a trouvé une place :

dans l’usage de l’automesure pour le diagnostic de l’hypertension artérielle

et le suivi des patients, dans l’aide apportée à la réalisation d’une téléconsultation ou d’une téléexpertise,

dans la mise au point d’outils numériques pour favoriser l’observance aux médicaments antihypertenseurs.

 

En d’autres termes, l’IA peut être intégrée dans toutes les applications de e-santé : coaching en santé, analyse de la pression artérielle, activité physique/sportive, conseils nutritionnels.

 

L’IA permet de donner des conseils patients personnalisés sur des objets connectés contenant des applications dédiées.

 

Ces applications sont à destination des patients mais aussi des professionnels de santé impliqués dans la prise en charge (médecin, infirmier, pharmacien, sage-femme…).

C’est sur le maniement des traitements antihypertenseurs que les outils de l’IA sont les plus utiles. En effet il est essentiel que les préconisations thérapeutiques soient personnalisées.

 

De nombreuses outils de l’IA sont utilisés pour fournir aux utilisateur un retour d’information personnalisé : suggestions d’antihypertenseurs, personnalisation des recommandations nutritionnelles.

 

Depuis 2010, plusieurs essais cliniques randomisés ont montré le bénéfice de l’usage d’applications mobiles comportant de l’IA pour la gestion de la pression artérielle et le choix des traitements. Plusieurs études ont montré que des applications dédiées ou l’accès à des plate formes spécialisées permettait d’organiser les soins avec l’aide d’agents sanitaires non médecin (infirmiers, pharmaciens). Le contrôle de la pression artérielle, l’observance des antihypertenseur et le pronostic cardiovasculaire était meilleur dans le groupe de patients bénéficiant de ces nouveaux parcours de soin aidées du numérique.

 

Par ailleurs, des études utilisant la méthode d’IA d’exploration de données (data mining) ont mis en évidence des « profils cliniques » d’efficacité optimale d’antihypertenseurs d’usage courant (irbésartan, métoprolol, félodipine, amlodipine) ou des profils de « meilleur répondeur » lorsque l’antihypertenseur était prescrit avec des médicaments d’autres classes pharmacologiques (inhibiteur de la pompe à proton et statine).

 

Actuellement la réalisation d’entrepôts de données comportant un nombre considérable de patients hypertendu traités va permettre de développer des utilitaires basées sur la recherche instantanée de « jumeaux statistique » permettant d’obtenir une personnalisation optimale du choix des traitements antihypertenseurs.

 

Les futurs parcours de soin des patients hypertendus devront intégrer de nombreux outils de l‘IA.

Poser une question sur Réponses Hypertension : réponse générée par l’IA à partir d’une base de connaissance rédigée par les experts de la Fondation Hypertension et validée par Hypertension France

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L’utilitaire Réponses Hypertension a été mis  mise au point par Polynom France et la Fondation de Recherche sur l’Hypertension, il utilise les algorithmes d’IA conversationnelle de ChatGPT4.

Pour poser votre question, cliquez sur l’icone présente sur chaque page du site.

 

L’IA générative « Réponse Hypertension » proposée par la Fondation Hypertension ne délivre que des textes fiables sans hallucination – mise au point par POLYNOM (France)

Sur le site de la Fondation Hypertension frhta.org, il existe un service de Questions sur l’Hypertension artérielle, dérivé d’un chabot, la rédaction de la réponse est faite par l’IA générative. Toutefois la base de connaissance est uniquement celle du contenu des publications faites sur le site de la Fondation Hypertension dont le webmaster est le Pr Xavier Girerd, cardiologue et hypertensiologue en France. Ainsi la réponse donnée est uniquement celle d’un expert français et aucune information non vérifiée scientifiquement ne sera donnée par le chabot « Réponses Hypertension ». C’est donc comme si le Pr Girerd vous donnait directement la réponse à la question posée sur l’hypertension artérielle. Il n’ y aucune hallucination et les réponses sont 100% fiables.

Est-ce que mon métier va disparaître ? Est-ce qu’il n’y aura pas de successeur au Professeur Girerd ? En fait non, je ne crois pas, bien que les derniers modèles d’IA conversationnelle soient très performants, ils me permettront en fait d’aller beaucoup plus vite dans la possibilité de donner un avis d’expert.

Pour nous experts, il faut un temps minimum pour analyser la situation : la machine le fait très bien ! Ainsi, je n’ai plus qu’à confirmer que ce que dit la machine n’est pas n’importe quoi. Je crois que là il y a un énorme avenir pour les métiers médicaux : pouvoir se faire aider par la machine pour aller plus vite, pour soigner plus de gens ou pour les soigner – pas mieux qu’avant ! – mais pour en soigner plus.

Dans ce sens, je crois que notre métier ne va pas disparaître, mais on va pouvoir en faire plus, si on veut !

 

Avis 100% fiables par un expert en HTA (Pr Xavier Girerd) réalisée en IA générative par la société POLYNOM (France)

Comment mesurer la pression artérielle ?

Pour mesurer la pression artérielle, il est recommandé d’utiliser des tensiomètres automatiques. Il est conseillé de réaliser trois mesures consécutives, en particulier si la première mesure indique des chiffres supérieurs à 140 pour la pression artérielle systolique ou à 90 pour la pression artérielle diastolique. Les mesures doivent être effectuées en position assise ou couchée. Il est également recommandé de pratiquer l’automesure de la tension sur trois jours. Si vous souhaitez plus d’informations, il est proposé de suivre les conseils mentionnés sur le site de FRHTA.

En savoir plus :

https://frhta.org/formation/

https://frhta.org/mesure-de-la-tension-actualites/

Autotest ou Automesure : quelles différence ?

L’autotest de la tension artérielle consiste à mesurer sa tension ponctuellement, généralement une fois par an. Il s’effectue en prenant trois mesures consécutives à une minute d’intervalle, en position assise, avec un tensiomètre automatique. La deuxième ou la troisième mesure est retenue comme résultat. L’automesure de la tension artérielle, en revanche, se réalise sur trois jours consécutifs. Elle implique de prendre trois mesures le matin et trois mesures le soir, toujours en suivant les bonnes pratiques. Cette méthode est utilisée pour confirmer un diagnostic d’hypertension, suivre l’évolution de la tension et vérifier l’efficacité des traitements. 

Quels traitements « sans médicaments » pour soigner l’hypertension ?

Pour soigner l’hypertension artérielle, il est recommandé de prendre des médicaments antihypertenseurs ou de suivre des mesures dites “non médicamenteuses” telles que des efforts nutritionnels. Cependant, si vous n’aimez pas les médicaments, il est important de consulter un professionnel de santé pour discuter des alternatives possibles. Il est également conseillé de suivre les conseils mentionnés sur le site de FRHTA pour plus d’informations.

 

 

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