SuiviHTA : suivre sa tension - Fondation HTA

suiviHTA, l’application qui aide le médecin et le patient À suivre la tension

suivi hta nouvelle version

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Télécharger gratuitement suiviHTA:

dans l’Apple Store
dans Google Play

SuiviHTA est une application gratuite, pour tablettes et smartphones, développée par Solutions Santé Digitale et validée scientifiquement par la Fondation Hypertension.

L’usage de suiviHTA est recommandé par les cardiologues et par :

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SuiviHTA, l’appli qui permet de :

  • Réaliser une automesure ou un le test « Mesurer la tension », selon les bonnes pratiques
  • Recevoir des conseils adaptés
  • Disposer d’une analyse et d’un rapport sur sa tension
  • D’envoyer le rapport de tension (en pdf) à son médecin par messagerie
  • Conserver l’historique des données sur sa tension

SuiviHTA a déposé une demande pour être référencé sur Mon Espace Santé.

SuiviHTA, une seule application, deux usages

1. L’autotest de la tension

L’autotest de la tension consiste à mesurer sa tension de façon ponctuelle, en réalisant 3 mesures de suite à n’importe quel moment de la journée. Il permet de savoir si vous êtes protégé contre les maladies cardiovasculaires prématurées. L’autotest est à réaliser une fois par an :

  • à partir de 30 ans
  • à partir de 20 ans, si vous avez un facteur favorisant :
    – surpoids,
    – consommation excessive d’aliments contenant du sel caché (pain, fromage, charcuterie, pizza, poisson fumé, crevettes, olives, cubes aromatiques, sauce asiatique) Suis-je concerné ?
    – famille avec des antécédents d’hypertension artérielle    Suis-je concerné ?
  • si vous avez déjà eu une tension artérielle élevée

En savoir plus sur l’autotest de la tension

2. L’automesure sur 3 jours

L’automesure de la tension consiste à mesurer sa tension selon la règle des 3 : 3 mesures le matin et 3 mesures le soir. Elle aide le médecin :

  • à confirmer l’hypertension artérielle
  • à estimer l’efficacité du traitement
  • en cas d’effet blouse blanche
  • en cas d’hypertension résistante

L’automesure est recommandée par la Haute Autorité de Santé et l’Assurance Maladie.

En savoir plus sur l’automesure de la tension

 

Pour réussir un autotest et une automesure de la tension, vous devez vous munir d’un tensiomètre automatique et prendre les mesures selon les bonnes pratiques.

L’application gratuite suiviHTA vous aide à bien utiliser le tensiomètre automatique et à interpréter les tensions mesurées

Comment acheter et utiliser son tensiomètre automatique ?

Retrouvez ici les conseils des experts de l’hypertension pour bien choisir et acheter votre tensiomètre automatique.

La Fondation Hypertension a mis au point une série de vidéos très courtes (moins de 60 secondes) pour aider au bon usage du tensiomètre automatique.

Pour ne pas manquer les nouvelles vidéos, abonnez-vous à la chaîne Youtube Hypertension France :

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Tutoriel d’utilisation de l’application suiviHTA

Vous ne souhaitez pas utiliser d’application ?

Utilisez l’autotest de la tension en PDF

Utilisez le relevé d’automesure en PDF

Téléconsultation et téléexpertise

Comment organiser une téléconsultation en HTA ?

Le parcours de soin de l’hypertendu est très bien adapté à la télémédecine. La télémédecine comporte la télésurveillance, la téléexpertise et la téléconsultation.

La télésurveillance c’est surveiller un paramètre, des paramètres, grâce aux outils numériques. Effectivement en hypertension artérielle, nous avons l’automesure qui a, depuis le départ de son invention et de son usage au début des années 2000, complètement transformé notre pratique. Nous avons de l’avance dans l’hypertension artérielle grâce à la télésurveillance de la tension.

La téléexpertise, nous avons du retard. En fait nous faisons tous des téléexpertises sauvages mais dans le cadre de l’organisation qu’a voulu le législateur, téléexpertise organisée, il faut le dire, la demande est très faible.

En revanche la téléconsultation, elle, permet à un professionnel de santé de donner une consultation à distance en étant éventuellement assisté par une aide, présente auprès du patient. Depuis 2018, sur le plan réglementaire, la téléconsultation est maintenant remboursée, en particulier lorsque celle-ci se fait dans le cadre de l’assurance maladie et de la téléconsultation, des actes de téléexpertise.

La crise Covid a complètement bouleversé les choses puisque avant le Covid les patients ne voulaient pas faire de téléconsultation et puis avec le Covid ils ont été obligés de faire de la téléconsultation, et depuis que le Covid nous laisse de temps en temps du répit, les patients ont eu plus de difficulté à accepter de maintenir la téléconsultation.

Dans l’hypertension artérielle, il y a un certain nombre de choses à connaître : moi je réalise des téléconsultations depuis de nombreux mois, de nombreuses années, et j’aimerais vous faire part de mon expérience.

D’abord pour que la téléconsultation chez l’hypertendu soit réussie, il faut bien choisir le but de la consultation, moi je vois quatre grands usages pour la téléconsultation chez l’hypertendu :

  • Le renouvellement du traitement : les consultations de suivi.
  • L’adaptation du traitement : c’est très utile de pouvoir dire aux patients qu’on va faire une téléconsultation dans un mois pour pouvoir adapter éventuellement les posologies thérapeutiques.
  • La consultation de suivi : si c’est de la surveillance d’un bilan biologique, c’est particulièrement bien adapté.
  • L’interprétation d’un examen complémentaire : vous allez faire votre examen, votre scanner, on en parlera en téléconsultation.

Deuxième élément, il faut bien préparer cette consultation : il faut vraiment imposer aux patients la régulation de l’automesure avant la consultation, avant une téléconsultation. On peut toujours, puisque le patient a un tensiomètre automatique, demander aux patients de mesurer pendant la téléconsultation sa pression artérielle, mais non ! Je l’ai fait de temps en temps, quand le patient n’avait pas fait son automesure. Maintenant je leur dis, je leur répète, il faut vraiment avoir fait l’automesure avant la téléconsultation.

Troisième élément, il faut favoriser le travail de synthèse de cette automesure en utilisant les applications dédiées avec impression du rapport. L’application suiviHTA est très adaptée à cet usage de la téléconsultation. Les patients qui font une consultation vont utiliser suiviHTA, vont de ce fait avoir une aide pour la réalisation de l’automesure et un rapport qu’ils me feront parvenir, je leur demande de déposer les documents, tous les documents, dont celui du rapport de l’automesure sur l’espace partagé de la plateforme de téléconsultation. Je travaille à l’Assistance publique de Paris, nous avons la plateforme Ortif qui est très bien équipée pour pouvoir faire en sorte que les patients déposent ces documents, c’est suffisamment simple pour que les gens puissent aujourd’hui tout à fait manier simplement ces outils-là.

Dernier élément, il faut apprendre à gérer les spécificités d’une téléconsultation : il ne faut pas passer plus de 5 minutes à régler un problème technique, si ça ne marche pas il faut au bout de 5 minutes passer en mode dégradé. Le mode dégradé c’est un coup de téléphone et le coup de téléphone et bien ça marche très bien, les gens une fois qu’ils ont compris que leur médecin était bien leur médecin et que vous vous avez compris que le patient était bien le patient et bien vous passez en consultation téléphonique.

Téléexpertise en hypertension

Pr Atul Pathak : Dans la médecine moderne, on a désormais un outil qui est la télé-expertise. Alors quel intérêt ?

Pr Xavier Girerd : La téléexpertise pour l’hypertension artérielle, j’y vois plusieurs intérêts. Le premier intérêt c’est de redonner un accès aux soins à un certain nombre de patients qui n’ont pas, qui n’ont plus l’accès aux soins. La deuxième chose, c’est que la téléexpertise prend les meilleurs outils du numérique. Les meilleurs outils numériques : l’IA conversationnelle, mais aussi des applications extrêmement bien faites qui permettent d’échanger entre non-experts et experts autour de l’hypertension artérielle. Le troisième élément, c’est que la téléexpertise permet aussi de s’améliorer, de poser des questions à un expert et, de ce fait, de devenir peut-être un petit peu expert soi-même.

A. P. : Mais est-ce que finalement, dans tout cela, le patient n’y perd pas, parce qu’il ne voit plus, il ne touche plus son docteur ?

X. G. : Alors au contraire, la téléexpertise, c’est un médecin requérant – qui est celui qui s’occupe du patient – qui demande l’avis d’autres médecins. En fait, ça crée aussi du lien professionnel, ça remplace le coup de téléphone qu’on donnait et qui était un coup de téléphone qui n’était pas valorisé. La téléexpertise : l’Assurance Maladie, aujourd’hui, offre une indemnisation au médecin qui pose la question (10 €) et à celui qui répond (20 €)  donc on peut valoriser une activité qui était avant une activité complètement… et puis dernier élément, c’est que ça crée du lien. Nous participons tous les deux à un réseau de téléexpertise en hypertension artérielle, ça nous a permis de reprendre des contacts avec un certain nombre de gens qu’on n’avait pas vu depuis longtemps, qui ne savaient pas comment nous joindre et on a pu avoir des échanges avec eux.

A. P. : Donc en conclusion téléexpertise pour tous ?

X. G. : Non, la téléexpertise, d’abord, il faut être un expert en hypertension pour pouvoir faire de la téléexpertise. Je pense que ce n’est pas donné à tout le monde. Mais tout le monde peut être médecin requérant. On a toujours besoin du conseil d’un autre. En médecine, c’est comme ça qu’on travaille depuis toujours !

A. P. : C’est une forme moderne de compagnonnage ?

X. G. : Exactement.

Place du numérique dans l’hypertension

Pr Atul Pathak : Médecine numérique, médecine digitale, intelligence artificielle… la Fondation a été en avance dans l’utilisation du numérique pour la gestion des hypertendus. Un petit mot pour dire mais c’est quoi, finalement, les avantages du numérique ?

Pr Xavier Girerd : Alors les avantages du numérique, ils sont d’abord ceux d’avoir changé ma pratique. Je ne soigne plus les hypertendus comme je les soignais il y a 40 ans. Donc ça a changé ma pratique. J’ai l’impression que je ne les soigne pas plus mal et que je les soigne plutôt mieux. Donc le numérique dans l’hypertension demain, je ne vois pas comment on fera sans le numérique.

A. P. : Mais qu’est-ce qu’il y a derrière le mot numérique ?

X. G. : Derrière le mot numérique, il y a d’abord le dossier médical. On n’a plus de fiche papier. On le note sur un ordinateur. Mais la fiche papier n’exclut pas l’ordinateur parce que maintenant on peut scanner des fiches papier et, de façon plus extraordinaire, l’intelligence artificielle conversationnelle, j’ai eu hier une démonstration d’un industriel : vous êtes à la téléconsultation, il enregistre cette téléconsultation avec l’accord du patient et du médecin, et il crée le compte-rendu de consultation en 15 secondes. Donc ça va permettre d’accélérer notre productivité pour pouvoir passer plus de temps à faire de la médecine et non à faire de l’administratif.

A. P. : Est-ce que ça veut dire que, finalement, ça nous aide à nous améliorer dans nos pratiques professionnelles ?

X. G. : Alors ça c’est un point aussi : il y a des situations où on veut les partager avec d’autres. C’est l’intérêt de la télé-expertise : il y a des situations où l’on ne sait pas et on va pouvoir demander à quelqu’un qui sait ou à la machine qui peut-être a l’expérience que nous n’avons pas encore. Donc bien évidemment, ça va nous aider à soigner mieux et plus de patients. Je pense que c’est l’avenir.

A. P. : Donc le numérique au service des patients, au service des professionnels de santé, peut-être un mot de conclusion sur le numérique comme outil de coordination du réseau de soins ou du parcours ?

X. G. :C’est effectivement très bien. On le développe pour la DNR (la dernière version rénale), il faut discuter, il faut avoir une RCP. Et bien organisons cette RCP ! Nous le faisons, nous, sur le sud de Paris avec différents collègues où on ne se rencontre plus autrement que grâce au numérique, il y a des applications qui le permettent. Donc effectivement c’est un point important.

A. P. : Donc le numérique une véritable avancée, une révolution pour le domaine de l’hypertension ?

X. G. : J’ai eu l’impression de mieux travailler depuis que j’utilisais le numérique.

 

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