Tension en chiffres - Fondation HTA

La tension en chiffres

 

Ces chiffres sont issus des enquêtes Flahs de 2002 à 2024

Seulement 9 % des adultes ont une tension SYS et DIA stable sur 3 mesures consécutives

Les actions de prévention réalisées en entreprise par la Fondation Hypertension en 2022 et 2023 ont permis de réaliser des mesures de tension de façon standardisée chez plus de 600 adultes âgés de 18 à 66 ans qui étaient sur le lieu de leur travail en journée.

La méthode suivie pour réaliser la mesure de tension était celle recommandée par les experts de l’hypertension artérielle (Société Française d’HTA, Société Européenne de Cardiologie, Haute Autorité de Santé) soit :

  • usage d’un tensiomètre automatique validé
  • brassard au bras
  • mesure en position assise sans croiser les jambes
  • au calme et au repos
  • sans parler
  • 3 mesures consécutives avec moins d’une minute entre chaque mesure
  • en gardant le même bras

Une analyse des tensions a conduit à définir 3 profils de tension selon le résultat obtenu après le calcul de la différence entre la mesure 1 et la mesure 3 pour la SYStolique et la DIAstolique :

  • Un « Effet Blouse Blanche » si la différence était de +5 ou plus pour la SYS ou la DIA
  • Une « tension masquée » si la différence était de -5 ou moins pour la SYS ou la DIA
  • Une « tension stable » si la différence était de -4 à +4 pour la SYS et la DIA

Les résultats indiquent que :

  • un Effet Blouse Blanche est observé chez 57 % des sujets pour la SYStolique et 42 % des sujets pour la DIAstolique,
  • une tension masquée est observée chez 18 % des sujets pour la SYStolique et 20 % des sujets pour la DIAstolique,
  • une tension stable pour la SYS et la DIA est observée chez seulement 9 % des sujets lorsque 3 mesures consécutives sont réalisées.

Ces résultats indiquent qu’une tension stable est rarement observée chez l’adulte lorsque la tension est mesurée sur le lieu du travail. La recommandation de mesurer 3 fois de suite la tension lors des actions de dépistage est justifiée pour reconnaître les sujets ayant un effet blouse blanche ou une tension masquée sur la SYS ou la DIA.

Pour réaliser un dépistage de la tension, la Fondation Hypertension a mis au point le test « Mesurer la Tension ».

Un million de sujets débute un antihypertenseur chaque année en France métropolitaine

chiffre mai 2023 def

 

Chez les sujets déclarant suivre un traitement antihypertenseur, il a été demandé de préciser l’ancienneté de la prescription. Une analyse a été effectuée pour décrire le pourcentage chez les répondants de ceux ayant débuté un médicament depuis moins d’un an. Un autotest de la tension a été réalisé avec l’usage de leur tensiomètre automatique personnel. La fréquence a été analysée selon l’âge.

Globalement, chez les sujets âgés de 35 ans et plus, 5 % des hypertendus traités ont débuté leur traitement depuis moins d’un an.

Ce pourcentage est de 9 % chez les 35-54 ans, de 5 % chez les 55-74 ans et de 4 % chez les 75 ans et plus.

Globalement, il est estimé que près d’un million de sujets débute un traitement antihypertenseur par an en France métropolitaine.

La surveillance de la pression artérielle au moins 1 fois par an est une nécessité chez tous les adultes à partir de l’âge de 30 ans.

Prévalence de l’élévation de la tension ou de la fréquence cardiaque chez les hypertendus traités (2022)

Chez les hypertendus traités, il est observé que les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir une pression artérielle élevée. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir une fréquence cardiaque élevée.

 

chiffre avril2023 260423

 

L’enquête FLAHS 2022 a été réalisée par Cerner Enviza, la Fondation de Recherche sur l’Hypertension Artérielle et le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle. L’enquête a été menée en juillet 2022 par un auto-questionnaire envoyé à 6 000 individus issus de la base de sondage permanente Métascope, domiciliés en France métropolitaine et âgés de 35 ans et plus. Une représentativité des résultats pour la population française métropolitaine a été assurée par redressement statistique des données.

Chez 1350 sujets, un autotest de la tension a été réalisé avec l’usage de leur tensiomètre automatique personnel. L’autotest de la tension consiste à réaliser avec un tensiomètre automatique, 3 mesures de la tension et de la fréquence cardiaque en position assise, sans changer le côté du tensiomètre, avec 1 minute entre chaque mesure.

La moyenne des 3 valeurs de la tension SYStolique et de la tension DIAstolique et de la fréquence cardiaque (PULSE) ont été calculées chez 676 sujets âgés de 35 et plus comportant 353 hommes et 323 femmes.

  • La prévalence d’une PAS ≥ 120 mmHg était de 80% chez les hommes et de 73% chez les femmes (p<0,01).
  • La prévalence d’une PAD ≥ 80 mmHg était de 39% chez les hommes et de 30% chez les femmes (p<0,01).
  • La prévalence d’une FC ≥ 66 battements/min était de 69% chez les hommes et de 84% chez les femmes (p<0,01).

En conclusion, chez les hypertendus traités, il est observé que les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir une pression artérielle élevée. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir une fréquence cardiaque élevée.

Chez les hypertendus traités par antihypertenseur, la fréquence cardiaque n’est pas en relation avec le niveau de la pression artérielle mais avec d’autres facteurs qui sont associés au genre (taille, poids, médicaments prescrits…). Ce résultat a déjà été décrit dans d’autres populations et dans d’autres enquêtes FLAHS.

Prise en charge des hypertendus (2022)

En France en 2022, 44 % des hypertendus traités par antihypertenseur avaient un seul médicament. Les experts internationaux recommandent pourtant l’usage de deux médicaments pour tous les hypertendus.

 

chiffre mars2023

Troubles du sommeil selon le genre (2022)

En 2022, des insomnies fréquentes sont déclarées par 23,4 % des hypertendus traités et par 19,6 % des sujets non hypertendus traités. Une apnée du sommeil est traitée chez 11% des hypertendus traités et chez 3,4% des sujets non hypertendus traités.

 

chiffre fevrier 2023

L’étude FLAHS 2022 a été réalisée en France métropolitaine en juillet 2022 chez des sujets âgés de 35 ans et plus. Des réponses à un questionnaire papier ont été obtenus auprès de 1302 sujets déclarant prendre des médicaments antihypertenseurs et chez 3310 sujets ne prenant pas d’antihypertenseurs.

Une analyse sur la fréquence des pathologies du sommeil a été effectuée en prenant comme variable de tri le genre.

Les résultats indiquent que des épisodes d’insomnie sont déclarés par 23,4 % des hypertendus traités et par 19,6 % des sujets non hypertendus traités.

L’insomnie est plus fréquente chez la femme et la fréquence la plus élevée est notée chez les femmes traitées par antihypertenseurs (28 %).

Une apnée du sommeil est traitée chez 11 % des sujets sous antihypertenseurs et chez 3,4 % des sujets non traités par antihypertenseur.

L’apnée du sommeil traitée est plus fréquente chez les hommes et la fréquence la plus élevée est notée chez les hommes traités par antihypertenseurs (13,8 %).

La pression artérielle est plus élevée l’hiver que l’été (2022)

La différence est de +5,8 mmHg pour la pression systolique et de +4,8 mmHg pour la pression diastolique à la consultation.

 

chiffjanv2023 final

  • De nombreuses études ont montré que le niveau de tension était différent selon la saison.
  • Une publication récente qui regroupe toutes les études réalisées sur ce thème permet d’analyser 28 études qui ont effectué des mesures de la tension chez les mêmes sujets pendant l’hiver et pendant l’été.
  • La pression artérielle est plus élevée l’hiver que l’été.
  • La différence est de +5,8 mmHg pour la pression systolique et de +4,8 pour la pression diastolique pour les mesures de consultation.
  • La différence est de +6,4 mmHg pour la pression systolique et de +3,3 pour la pression diastolique pour les mesures en automesure sur 3 jours.
  • La différence est de +3,9 mmHg pour la pression systolique et de +2,7 pour la pression diastolique pour les mesures en MAPA de jour.
  • La différence est de -0,5 mmHg pour la pression systolique et de +0,5 pour la pression diastolique pour les mesures en MAPA de nuit.
  • Lorsque la température de l’habitation du sujet s’abaisse la pression artérielle augmente. En été la température nocturne étant plus élevée, le sommeil est de moins bonne qualité et la tension nocturne s’abaisse donc moins.
  • Pour en savoir plus sur ce sujet passionnant, lire l’article publié dans J Hypertens. 2020 May;38(5):791-798

Possession d’un tensiomètre automatique (2022)

En 2022, 59% des sujets traités contre l’hypertension en France métropolitaine ont déclaré posséder un tensiomètre automatique alors qu’ils étaient 25% en 2004 et 43% en 2009.

chiffres dec2022 final

Différences hommes/femmes pour la prise en charge et le traitement des hypertendus (2022)

En 2022, il existe des différences entre les hommes et les femmes pour la prise en charge et le traitement des hypertendus en France

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tension en chiffres octobre 2022 final

Dans FLAHS 2022, 27,9 % des sondés ont déclaré prendre actuellement au moins 1 médicament antihypertenseur. Ce pourcentage était de 9,2 % chez les sujets âgés de 35 à 54 ans, de 34,4 % chez ceux âgés de 55 à 74 ans et de 62,3 % chez ceux âgés de 75 ans et plus.

Chez les hommes âgés de 35 ans et plus 30,1 % déclarent prendre au moins 1 antihypertenseur et ce pourcentage est de 26 % chez les femmes (la différence est statistiquement significative).

Les médicaments antihypertenseurs prescrits chez les femmes sont différents de ceux prescrits chez les hommes

Les IEC sont notés sur 34,8 % des ordonnances des hommes et sur 27,4 % des ordonnances des femmes.

Les Antagonistes calciques sont notés sur 37,5 % des ordonnances des hommes et sur 32,1 % des ordonnances des femmes.

Les Sartans sont notés sur 38,6 % des ordonnances des hommes et sur 43,0 % des ordonnances des femmes.

Les Diurétiques sont notés sur 28,7 % des ordonnances des hommes et sur 30,5 % des ordonnances des femmes.

Les Bêta-bloquants sont notés sur 32,2 % des ordonnances des hommes et sur 30,2 % des ordonnances des femmes.

Lorsque la tension a été évaluée par automesure, une pression SYStolique < 135 mmHg en moyenne a été notée chez 66,3 % de la population traitée par au moins 1 médicament antihypertenseur. Ce pourcentage était de 64,3 % chez les hommes et de 68,5 % chez les femmes.

Prévalence de la PA et de la FC (2022)

Chez 1350 sujets, un autotest de la tension a été réalisé avec l’usage de leur tensiomètre automatique personnel. L’autotest de la tension consiste à réaliser avec un tensiomètre automatique, 3 mesures de la tension et de la fréquence cardiaque en position assise, sans changer le côté du tensiomètre, avec 1 minute entre chaque mesure.

La moyenne des 3 valeurs de la tension SYStolique et de la tension DIAstolique et de la fréquence cardiaque (PULSE) ont été calculées chez 676 sujets âgés de 35 et plus comportant 353 hommes et 323 femmes.

La prévalence d’une PAS ≥ 120 mmHg était de 80% chez les hommes et de 73% chez les femmes (p<0,01).

La prévalence d’une PAD ≥ 80 mmHg était de 39% chez les hommes et de 30% chez les femmes (p<0,01).

La prévalence d’une FC ≥ 66 battements/min était de 69% chez les hommes et de 84% chez les femmes (p<0,01).

En conclusion, chez les hypertendus traités, il est observé que les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir une pression artérielle élevée. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir une fréquence cardiaque élevée.

Chez les hypertendus traités par antihypertenseur, la fréquence cardiaque n’est pas en relation avec le niveau de la pression artérielle mais avec d’autres facteurs qui sont associés au genre (taille, poids, médicaments prescrits…). Ce résultat a déjà été décrit dans d’autres populations et dans d’autres enquêtes FLAHS.

Hypotension chez les hypertendus (2018)

En 2018 en France métropolitaine, une hypotension concerne 7% des adultes et 3% des sujets traités par antihypertenseurs.

 

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tension en chiffres juillet 2022.

L’enquête PREDIC HTA a été réalisée en 2018 sur la population des travailleurs des Boulangeries artisanales de France métropolitaine. Un kit permettant de mesurer sa tension par autodépistage qui comportait un tensiomètre automatique avec brassard au bras connecté à une tablette numérique avec une application permettant d’apporter une aide pour réaliser un AutoTest de la tension sans l’aide d’un professionnel de santé, a été mis à la disposition, pendant l’année 2018, de 12 000 boulangeries artisanales réparties en France métropolitaine. 3 mesures de tension consécutives séparées de 1 minute d’intervalle, réalisées en position assise, en gardant le brassard sur le même bras, ont été effectuées de façon volontaire par les employés des boulangeries pendant leur présence sur leur lieu de travail.

Les données de 7 502 sujets avec la description de quelques paramètres concernant leur état de santé ont été télétransmises et analysées de façon anonyme.

L’hypotension a été définie comme la présence d’une tension SyStolique de 100 ou moins sur la 3e mesure de tension effectuée en position assise.

Les résultats montrent que, dans la population adulte, 7% des sujets ont une hypotension mais que chez ceux qui déclarent prendre des médicaments antihypertenseurs, la fréquence de l’hypotension ne concerne que 3% des sujets.

L’hypotension est la plus fréquente chez les sujets les plus jeunes ne prenant pas de médicaments antihypertenseurs et concerne 9,5% des sujets de moins de 35 ans.

Chez les sujets qui sont traités par antihypertenseurs, l’hypotension est plus fréquente chez les moins de 35 ans (à 7% de ce groupe) que chez les plus de 55 ans (à 4% de ce groupe).

Ainsi en France, les données qui concernent la fréquence de l’hypotension sont mal connues. Toutefois, les patients traités par antihypertenseurs devraient réaliser trois mesures consécutives de leur tension pour porter le diagnostic d’une hypotension lorsqu’un Autotest de la tension est effectué avec l’aide d’un tensiomètre automatique.

Œil et tension (2010)

En 2010 en France métropolitaine, dans la population des 35 ans et +, 19 % des hypertendus traités et 8 % des sujets sans traitement pour l’HTA déclaraient avoir au moins un trouble sérieux de la vision (cataracte, glaucome, cécité). Chez les 75 ans et +, ces maladies étaient déclarées chez 34 % sujets avec HTA traitée et chez et 32 % des sujets sans HTA.

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Pour connaitre les maladies sérieuses de la vision (cataracte, glaucome, cécité) dont souffrait actuellement ou avait souffert dans le passé chaque participant, il a été demandé de remplir un questionnaire de santé standardisé qui comportait la possibilité de répondre par oui ou par non à la question.
En 2010 en France métropolitaine, dans la population des sujets âgés de 35 ans et plus, 19% des hypertendus traités et 8% des sujets sans traitement pour l’HTA déclaraient avoir au moins un trouble sérieux de la vision (cataracte, glaucome, cécité). Chez les 75 ans et plus, ces maladies étaient déclarées chez 34% sujets avec HTA traitée et chez et 32% des sujets sans HTA.

Ces chiffres suggèrent que les hypertendus traités ont plus fréquemment, avant l’âge de 75 ans des maladies sérieuses de la vision. Il est connu que l’hypertension artérielle est plus fréquemment observée chez les malades ayant un glaucome et que l’hypertension artérielle peut provoquer une rétinopathie hypertensive.
Dans le suivi d’une hypertension artérielle, la consultation chez un ophtalmologiste va favoriser le dépistage de maladies des yeux de façon précoce dont le glaucome et la rétinopathie diabétique ce qui va permettre la mise en œuvre de traitements permettant de diminuer le risque de cécité. A l’inverse, la survenue de signes évoquant une maladie des yeux va favoriser le dépistage et la prise en charge d’une hypertension artérielle.

Apnée du sommeil et hypertension (2010)

En 2010 en France métropolitaine, 2 % des adultes étaient soignés pour un « Syndrome d’Apnée Obstructive du Sommeil ». Il y a plus de sujets soignés pour SAOS chez les hypertendus traités (4 %) que chez les non hypertendus traités (1 %).

 

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Un questionnaire standardisé a permis de connaitre avec précision les quantités d’aliments contenant du sel caché consommés par les Femmes et les Hommes.

En 2010, en France métropolitaine, 33 % des adultes de plus de 35 ans déclaraient suivre un traitement pour soigner l’hypertension artérielle. 2 % des adultes étaient soignés pour un « Syndrome d’Apnée Obstructive du Sommeil ». Il y a plus de sujets soignés pour SAOS chez les hypertendus traités (4 %) que chez les non hypertendus traités (1 %).
Les ronflements sont plus souvent observées chez les hypertendus que dans la population générale (33 % vs. 24 %) et sont plus fréquents en présence d’un surpoids. La somnolence diurne excessive est notée chez 12 % des hypertendus traités et chez 11 % de la population non hypertendue.

Sommeil et hypertension

En 2010 en France métropolitaine, 10 % des adultes sont « petits dormeurs » (moins de 7 heures de sommeil). Il y a plus de petits dormeurs chez les hommes (15 %), et moins chez les sujets de 75 ans et plus (3 %).

 

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En 2010 en France métropolitaine, 33% de la une des adultes de plus de 35 ans déclaraient suivre un traitement pour soigner l’hypertension artérielle.

  • 10% des sujets ont une durée de sommeil de moins de 7h00 par nuit,
  • 70% dorment de 7h00 à 9h00 par nuit
  • et 20% dorment plus de 9h par nuit.

C’est chez les 45-54 ans que l’on observe le plus de sujets ayant une durée de sommeil de moins de 7h00 (15 %) alors que les petits dormeurs ne sont notés que chez moins de 3 % des 75 ans et plus.

Les petits dormeurs (moins de 7 heures de sommeil par nuit) sont plus nombreux chez les hommes (13 %) que chez les Femmes (7 %).

Les gros dormeurs (plus de 9 heures par nuit) sont plus fréquents chez les Femmes (10 %) que chez les Hommes (7 %).

Sel et tension (2019)

En 2019 en France métropolitaine, 25 % des hommes et 16 % des femmes déclaraient consommer à 2 repas ou plus par semaine au moins un des aliments suivants riche en sel caché : pizza, burger, sandwich, quiche, crevettes, olives, chips, plat cuisiné par un traiteur, cuisine asiatique, cubes aromatiques, cubes Maggi.

 

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Pour connaitre les habitudes alimentaires de ces sujets adultes, il a été demandé de remplir le questionnaire standardisé ExSel qui comporte 6 questions évaluant la quantité des aliments consommés au cours d’une semaine habituelle.

En 2019 en France métropolitaine, 25 % des hommes et 16 % des femmes adultes de plus de 35 ans déclaraient consommer au cours de 2 repas ou plus par semaine au moins un des aliments suivants reconnus comme étant riche en sel caché mais pauvre en potassium: pizza, burger, sandwich, quiche, crevettes, olives, chips, plat cuisiné par un traiteur, cuisine asiatique, cubes aromatiques (cubes Maggi). Il faut savoir qu’un cube de 11 g contient 5 g de sel. Les cubes et préparations qui déclarent 25 % de sel en moins contiennent encore une quantité supérieure à 3 g. Il faut formellement déconseiller l’usage des cubes, en particulier dans les recettes africaines : il est possible de saler les préparations et d’ajouter des piments, des épices pour maintenir le goût des préparations.

Aliments, genre et tension

En 2019 en France métropolitaine, les Femmes de 35 ans et plus consommaient des quantités plus faibles de pain et de fromage que les Hommes.

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Un questionnaire standardisé a permis de connaitre avec précision les quantités d’aliments contenant du sel caché consommés par les Femmes et les Hommes.

En 2019 en France métropolitaine, les Femmes de 35 ans et plus consommaient des quantités plus faibles de pain et de fromage que les Hommes.
Ces données indiquent que la consommation comme le pain et fromage qui contiennent pour leur fabrication du sel (le pain) ou pour leur conservation du sel (le fromage) est différente selon le genre.

Ces données sont confirmées lorsque l’on évalue directement le sodium (sel) par dosage dans les urines des 24 heures. La consommation de sel en France est chez les Femmes en moyenne de 7 g par jour et chez les Hommes de 8 g par jour.

Tension variable : qu’en penser ? (2020)

En France en 2020, les hypertendus ayant une HTA systolique étaient 19 % mais ce pourcentage était de 27 % chez les sujets âgés de 75 ans et plus.

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Dans FLAHS 2020, les hypertendus systoliques isolés étaient :

  • 19 % chez les sujets traités par antihypertenseurs et âgés de 35 ans et plus
  • 27% chez les sujets traités et âgés de 75 ans et +

Ces données indiquent que l’hypertension systolique isolée (une tension SYS élevée mais avec une tension DIA normale) concerne surtout les sujets les plus âgés.

Missions du patient hypertendu (2020)

En 2020, les hypertendus qui utilisaient l’automesure sur 3 jours pour surveiller leur tension étaient 72 % à avoir une moyenne à moins de 135/85.

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Dans FLAHS 2020, 50% des sujets avec une hypertension traitée ont déclaré posséder un tensiomètre à leur domicile. Lorsque une automesure sur 3 jours est réalisée la moyenne était de 132/78 mmHg.
Une tension moyenne à moins de 135/85 mmHg est observée chez 72% des hypertendus traités âgés de 35 ans et plus.

Chez les hypertendus de 75 ans et plus, 68% ont une moyenne de tension sur 3 jours à moins de 135/85 mmHg.

Ces données indiquent que lorsque l’automesure est utilisée pour évaluer le contrôle de la tension, le pourcentage d’hypertendus contrôlés concerne près de 7 patients sur 10.

Pour connaître les conseils pour la réalisation d’une automesure avec l’aide de l’application suiviHTA, consulter la rubrique automesure.

Diabète et HTA (2020)

Chez les hypertendus, un diabète est observé chez 20 % des patients. Chez les diabétiques, l’hypertension concerne 70 % des patients.

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En 2019, l’hypertension artérielle traitée par au moins un médicament anti-hypertenseurs concernait 10,3 millions de sujets.

Le diabète traité par médicament antidiabétique concernait 3,2 millions de sujets.

L’hypertension et le diabète de type 2 coexistent souvent chez le même patient en particulier si il existe une obésité de type abdominal. Ce type d’obésité est caractérisée par l’augmentation du périmètre abdominal qui selon la définition est supérieure à 88 cm chez le femme ou à 102 cm chez l’homme.
Comme l’obésité abdominale est plus fréquente chez le diabétique que chez l’hypertendu, on constate que chez les diabétiques, une hypertension est rencontrée chez 70% des patients, alors que chez les hypertendus un diabète n’est noté que chez 20% des patients.

Pour en savoir plus sur le risque de mortalité cardiaque chez le diabétique et les effets favorables du traitement de l’hypertension et de la dyslipidémie chez le diabétique, consulter la rubrique Info recherche de info@tension de septembre 2021.

Risques de l’HTA diastolique (2019)

En France, l’hypertension diastolique isolée concerne 5% de la population mais 8% avant 55 ans et 1% après 75 ans.

 

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Dans FLAHS 2019, la mesure de la tension a été effectuée avec un tensiomètre automatique par le sujet lui-même en suivant les conseils de depistHTA. La tension de chaque sujet était donnée par la moyenne de 3 mesures effectuées en position assise, séparées de 1 minutes d’intervalle, le matin au petit déjeuner.

L’Hypertension diastolique isolée a été décrite chez les sujets ayant une SYS < 140 et une DIA ≥ 90.
L’hypertension diastolique isolée concerne 5 % de la population âgée de 35 ans et plus.

Cette fréquence est de 8,2% entre 35 et 54 ans, de 4,8% entre 55 et 74 ans et de 0,8% après 75 ans.

Les femmes et les hommes ont une fréquence d’Hypertension diastolique isolée comparable.

Pour en savoir plus sur le risque de complications cardio-vasculaires associé à l’hypertension diastolique isolée, consulter la rubrique Info recherche de info@tension de juillet 2021.

Nouveaux traitements de l’HTA (2020)

En France en 2020, 54 % des hypertendus étaient traités avec un seul médicament anti-hypertenseur.

 

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Dans FLAHS 2020, 54 % des hypertendus sont traités par un seul médicament antyihypertenseur, 27% sont traités par deux substances pharmacologiques, 11% sont traités par trois substances pharmacologiques et 8% sont traités par 4 médicaments ou plus.

Sur les 6 dernières années, le pourcentage des patients traités par plus d’un médicament a diminué (55 % en 2014 et 46% en 2020). Cette évolution est la conséquence des modifications de pratique des médecins vis-à-vis des traitements de l’HTA. Comme la monothérapie est moins efficace que la multi-thérapie pour induire une baisse de la tension, les hypertendus qui prennent un seul médicament anti-hypertenseur devraient mesurer leur tension par automesure pour savoir si le traitement ne devrait pas être modifié ou renforcé.

Vieillissement et HTA, l’âge des artères (2019)

En France métropolitaine, 6,4 millions de sujets âgés de 55 ans et plus ont une tension élevée en auto-dépistage.

 

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Dans FLAHS 2019, 21% des 35-54 ans (3,3 millions), 29% (4,3 millions) des 55-74 ans et 35% (2,1 millions) des 75 ans

et plus ont une SYS ≥ 140 ou une DIA ≥90 lorsque la tension est mesurée par auto-dépistage avec un tensiomètre automatique au domicile.
Ainsi 6,4 millions de sujets âgés de plus de 55 ans dont 2,1 millions sont âgés de 75 ans et plus ont une tension élevée en France métropolitaine en 2019.

L’hypertension artérielle est d’une grande fréquence dans la population âgée de plus de 55 ans vivant en France métropolitaine.

Tension chez les femmes (2019)

26 % des femmes et 18 % des hommes ont une SYS <120 et DIA >80 lorsque la tension est mesurée par auto-dépistage avec un tensiomètre automatique au domicile.

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Dans FLAHS 2019, 29% des femmes et 18% des hommes ont une SYS <120 et DIA < 80 lorsque la tension est mesurée par auto-dépistage avec un tensiomètre automatique au domicile.
Les hypertendus traités par antihypertenseurs sont 5,1 millions de sexe masculin et 5,5 millions de sexe féminin.

Il existe des différences dans la prise en charge de l’hypertension en France entre les hommes et le femmes. Les femmes sont mieux soignées que les hommes.

Usage d’une appli pour l’HTA (2020)

1 % des sujets avec une hypertension traitée déclare utiliser une application dédiée à la prise en charge de la tension.

 

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Dans FLAHS 2020, 1% des sujets avec une hypertension traitée déclare utiliser une application dédiée à la prise en charge de la tension.

Chez les sujets sans hypertension, le pourcentage d’utilisateur est de 2%.

Il existe des centaines d’applications qui sont en rapport avec la gestion de la tension ou de l’hypertension artérielle. La plupart sont gratuites et en anglais. L’appli la plus populaire affiche plusieurs millions de téléchargements.

En France, on dénombre 15 millions d’hypertendus dont 10 sont traités par anti-hypertenseurs mais l’enquête FLAHS 2020 indique que l’usage des appli HTA reste encore confidentiel.

Les applications depistHTA et suiviHTA sont utiles pour bien utiliser un tensiomètre automatique. L’analyse des chiffres de tensions permet de donner un conseil personnalisé qui est issu de la recommandation 2020 pour la prise en charge de l’Hypertension émise par la Société Internationale d’Hypertension.

L’automesure de la tension (2020)

50 % des sujets hypertendus traités déclarent posséder un tensiomètre à domicile : une surveillance de la tension par automesure est donc réalisable par 5 millions de personnes.

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Dans FLAHS 2020, 50 % des sujets avec une hypertension traitée déclarent posséder un tensiomètre à leur domicile et 14 % de ceux qui ne sont pas concernés par l’hypertension ont tout de même un tensiomètre.

Chez les hypertendus traités, la moitié des tensiomètres sont de type brassard au bras, alors que chez les sujets sans hypertension traitée, les tensiomètres avec brassard de poignet sont majoritaires.

Ces pourcentages permettent d’estimer qu’en France, 5 millions de patients hypertendus possèdent un tensiomètre.

Une surveillance de l’HTA par automesure est donc théoriquement réalisable par un nombre très important d’hypertendus.

Le suivi des hypertendus en 2020

Avec un diagnostic par automesure, 16 % d’hypertension non prise en charge et 37 % d’hypertendus traités ne sont pas contrôlés.

 

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Dans FLAHS 2020, 823 sujets ont mesuré leur tension avec un tensiomètre automatique et ont réalisé 6 séquences de 3 mesures, pendant 3 jours. L’autodépistage correspond à la moyenne des tensions de la première séquence.

L’automesure à la moyenne des tensions des 6 séquences. Le diagnostic d’une hypertension est retenu si un sujet a plus de 135 pour la SYS ou plus de 85 pour la DIA. La prévalence de l’hypertension n’est pas la même selon le protocole utilisé, elle est de 37 % avec l’autodépistage et de 28 % avec l’automesure.

En considérant que l’automesure constitue la méthode la plus précise pour porter un diagnostic, 16 % de la population a une hypertension qui n’est pas prise en charge et 37 % des hypertendus traités ne sont malheureusement pas contrôlés. Ces chiffres indiquent que l’hypertension artérielle concerne en France une partie importante de la population adulte et que l’efficacité de son dépistage et de sa prise en charge devrait être améliorée.

Hypertension et COVID-19 (2020)

16 % des hypertendus ont pratiqué la téléconsultation pendant le confinement du printemps 2020.

 

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Le chiffre FLAHS de ce numéro d’info tension concerne les moyens du suivi médical des hypertendus pendant le confinement du printemps 2020.

Pour permettre le suivi de leur hypertension, 46% des patients ont opté pour une consultation présentielle, 10% pour une consultation par téléphone et 6%.pour une téléconsultation en visio.
Ces chiffres montrent que pendant la covid-19, les hypertendus et leurs médecins se sont adaptés pour ne pas interrompre leurs prise en charge et la téléconsultation a fait ses débuts dans le parcours de soin des patients avec une Hypertension artérielle.

 

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