Si elle n’est pas diagnostiquée ni correctement soignée, l’HTA provoque de graves maladies neurologiques (AVC) et cardiologiques (infarctus, insuffisance cardiaque, arythmie).
Pour mieux comprendre les causes et les risques, les traitements et les mesures, le dépistage et le diagnostic, retrouver le Pr Xavier Girerd, cardiologue et Président de la Fondation, en podcast ou en vidéo :
Les études épidémiologiques récentes réalisées en France ont montré des tendances défavorables dans la prise en charge de l’HTA. Non seulement le nombre des hypertendus traités a diminué, mais le pourcentage des hypertendus traités et ayant des tensions encore trop élevées a augmenté.
La Fondation s’est donné comme missions :
Chaque sujet est décliné en version :
écrite
podcast
vidéo
En France en 2020, les hypertendus ayant une HTA systolique étaient 19 % mais ce pourcentage était de 27 % chez les sujets âgés de 75 ans et plus.
En 2020, les hypertendus qui utilisaient l’automesure sur 3 jours pour surveiller leur tension étaient 72 % à avoir une moyenne à moins de 135/85.
Chez les hypertendus, un diabète est observé chez 20 % des patients. Chez les diabétiques, l’hypertension concerne 70 % des patients.
En France l’hypertension diastolique isolée concerne 5% de la population mais 8% avant 55 ans et 1% après 75 ans.
En France en 2020, 54 % des hypertendus étaient traités avec un seul médicament antihypertenseur.
En France métropolitaine, 6,4 millions de sujets âgés de 55 ans et plus ont une tension élevée en autodépistage.
26 % des femmes et 18 % des hommes ont une SYS <120 et DIA >80 lorsque la tension est mesurée par auto-dépistage avec un tensiomètre automatique au domicile.
1 % des sujets avec une hypertension traitée déclare utiliser une application dédiée à la prise en charge de la tension.
50 % des sujets hypertendus traités déclarent posséder un tensiomètre à domicile : une surveillance de la tension par automesure est donc réalisable par 5 millions de personnes.
Avec un diagnostic par automesure, 16 % d’hypertension non prise en charge et 37 % d’hypertendus traités ne sont pas contrôlés.
16 % des hypertendus ont pratiqué la téléconsultation pendant le confinement du printemps 2020.
L’hypertension artérielle (HTA) touche plus de 15 millions d’adultes dont plus de la moitié est âgée de plus de 60 ans. Elle est déclarée par 16.5% des personnes de plus de 20 ans. C’est le premier motif de consultation en médecine générale et un risque majeur de survenue de maladie cardiaque, cérébrale, vasculaire, rénale… La prévalence de l’HTA augmente avec l’âge : elle touche plus de 40% de l’ensemble des hommes et environ 50% des femmes après 70 ans, or la proportion de sujets de plus de 65 ans, s’accroît rapidement depuis 1995. Cependant, les prévalences déclarées sont largement sous estimées : ainsi, plus de 50 % de HTA sont méconnues chez les hommes et environ 35% chez les femmes.
La prévalence de l’HTA augmente avec l’âge et l’on assiste à une explosion de la longévité ; Il s’en suit donc une augmentation du coût inhérent à la prise en charge des sujets hypertendus et des complications (infarctus myocardique, accident vasculaire cérébral, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque…)..
Selon « The Lancet » (jan. 2005), 26.4 % de la population mondiale adulte souffre d’hypertension, soit 972 millions de personnes, dont 333 millions dans les pays développés et 639 millions dans les pays en voie de développement. Le nombre d’adultes hypertendus devrait croître de 60 % pour atteindre un total de 1.56 milliard en 2025. L’HTA est donc devenue un défi majeur de santé publique au niveau mondial. La prévention, la détection, le traitement et le contrôle de ce phénomène doivent être considérés comme une haute priorité.